Patrice de Schuytener signe son septième polar. Enfant déjà, il aimait à l’école ce plaisir de la rédaction et laisser courir son imagination. Des années plus tard, tenu de longues heures dans sa voiture pour son travail, il comble l’ennui en se racontant des scénarios aux intrigues un peu folles. Puis la retraite lui offre le temps de l’écriture. Dans son genre de prédilection : le polar.
Cet auteur aime les gens. Ce qui l’intéresse dans la littérature policière, ce sont les personnages et l’exploration des caractères. Le polar met les personnalités au cœur du récit. Le véritable enjeu est de démêler les forces et les faiblesses de chacun, de placer les uns du côté du bien, les autres vers le mal, dans une confusion exaltante pour le lecteur. Ses personnages n’appartiennent jamais précisément à sa réalité. Ce sont des composites, nés de son imaginaire, inspirés de ce qui existe et d’associations d’idées.
Patrice de Schuytener aime les policiers ancrés dans la société. Sa ligne conductrice, ne pas tricher et rester fidèle à ce qui l’anime : intégrité, liberté d’opinions et combat des préjugés. Des valeurs transmises par ses parents, socle de sa pensée. Comme le doute, si cher à Montaigne, un auteur qu’il admire. Le doute qui permet d’avancer tout en mesure sans pour autant freiner l’action. Une philosophie de vie appliquée dans ses livres et dans la manière dont ses personnages mènent l’enquête.
Patrice de Schuytener est un rêveur. Frustré parfois ne pas être allé jusqu’au bout de ses rêves, il en accomplit au moins un, grâce à l’écriture. Un rêveur éclectique qui s’intéresse à tout pour éviter de passer à côté de quelque chose. Un rêveur convaincu, d’encourager les jeunes générations à écouter leurs désirs les plus fous. Un rêveur réaliste dont les intrigues imaginaires mettent en scène des personnages teintés de vérité. Un rêveur polarisé.
REMERCIEMENTS
Ces livres n’ont vu le jour que grâce à la bienveillance de tous ceux qui m’ont aidé et encouragé. Un grand merci à Caroline, ma fille qui m’a montré la voie, à mon épouse qui m’a supporté, à Angelika, à Françoise, à Jacqueline, à Bertrand, à Christian, à Gilles, à Guillaume et à Stéphane pour leur gentillesse et leur concours.
Une pensée et un hommage à ma grand-mère, Suzanne Cauffriez à qui je dois d’être l’homme que je suis. Elle m’a enseigné la force de l’amour et de la bonté.